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28 avril 2011 4 28 /04 /avril /2011 17:01

 
 
 
 
 
 
Je l'attendais
 
On m'avait pourtant prévenu qu'elle viendrait. Puis, un bon matin, il y a bien quelques années, j'ai senti son souffle. Elle était là, dans mon dos, m'enlaçait tout doucement de ses grands bras tout en m'enveloppant dans son manteau moelleux. 

Seul, devant mon miroir, j'ai levé les yeux et je l'ai enfin aperçue. Ses petits yeux bleus, myopes, probablement charmeurs autrefois, étaient partiellement cachés par d'étranges lunettes grises.

Autour d'eux cherchait à se camoufler tant bien que mal l'arnaque de sa vie, ses rides. Une cicatrice à la lèvre supérieure lui rappelait sans nul doute l'exubérance de sa jeunesse.

Ses cheveux, blanchis par un quelconque processus biologique, qu'elle seule devait connaître, dégarnissaient de plus en plus sa tête. 

Sur son front et dans son cou, les plis se multipliaient, signes évidents d'une grande sagesse. Enfin, la peau striée de ses mains meurtries, devenues tremblantes, ne parvenaient plus à dissimuler le labeur de sa vie. 

Malgré tout, elle me fascinait. Son sourire moqueur et la naïveté de son regard enfantin l'embellissaient.

Le temps ne semblait plus pressé. Sa joie de vivre se lisait sur ses traits comme si elle goûtait à chaque instant qui passait. Elle paraissait tellement heureuse...

J'ai penché doucement la tête, baissé les yeux. La vieillesse, timidement, s'excusa de son intrusion dans mon existence et, par peur de me perdre, me pressa tout contre elle.

Claude Duplessis / Hull-Outaouais / Source: la revue de l'A.R.E.Q.
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16 mars 2011 3 16 /03 /mars /2011 18:05

 
 
 
 
 
 
 
 

Le feu de l’adversité

 

L'or est le métal le plus précieux au monde parce que c'est aussi l'un des plus rares. Cependant, on ne ramasse pas d'or pur en se baissant, jamais on ne trouve une pépite étincelante, cachée comme un œuf de pâques entre les herbes. 

L'or est là, il existe, la terre le produit sans effort, mais c'est à l'homme de le dégrossir, d'en révéler la beauté.  

Comment ? Par l'épreuve du feu. Pour débarrasser l'or de ses impuretés naturelles, on le brûle. La matière ainsi calcinée se trouve purgée de ses imperfections. 

Même chose pour le diamant : sachez que 250 tonnes de minerais sont nécessaires pour obtenir un diamant d'1 carat ! Et encore, une fois arraché à la terre, il devra être poli et taillé... 

Ainsi, la nature contient des trésors, mais c'est à l'homme de travailler sur les éléments bruts pour en façonner la beauté.

(c) 2005, www.club-positif.com

 


Avez-vous pensé que vous étiez comme l'or ou un diamant brut ? La nature vous a gâté : elle a fait de vous une beauté à l'état
brut, mais elle a créé en même temps les épreuves qui vous permettront de façonner votre véritable identité, de vous purifier. Rien ne forgera votre caractère ou affermira votre identité autant que l'adversité. 

À vous de trouver le degré de chaleur nécessaire pour faire fondre les impuretés qui entravent votre beauté ? Personne n'investit sans espérer un retour sur son investissement.

À vous de faire le nécessaire pour protéger l'investissement que la nature a fait en pariant sur vous ! 


« Si tu ne vois pas encore la beauté en toi,
fais comme le sculpteur d'une statue qui doit devenir belle ;
il enlève une partie, il gratte, il polit, il essuie
jusqu'à ce qu'il dégage
de belles lignes dans le marbre. »

Plotin

 
 

 

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16 mars 2011 3 16 /03 /mars /2011 18:04

 
 
 
 
 
 
 

À six ans, je pensais, je m'en souviens très bien, que tous étaient vieux sitôt les dix ans atteints; mais lorsque furent mes dix ans bien sonnés, c'est à quinze ans que je voyais la maturité; puis, longtemps après, lorsque j'attrapai mes quinze ans, je croyais qu'on était vieux à 21 ans seulement…

Mais lorsque je fus bientôt arrivé à cet âge, j'opinais qu'à 30 ans on doit devenir sage; puis, une fois rendu à 30 ans, c'est curieux, je disais : « C'est à 40 ans qu'on devient vieux. »

Mais la quarantaine vint et, tout fringuant; « Alors, me dis-je, ça doit être à 50 ans ? » puis arrivé à cet âge, je résolus qu'on est jeune jusqu'à 60 ans révolus.

Mais voici que j'en ai 70 des ans, et me trouve aussi jeune qu'à sept quasiment, bien sûr, mes cheveux sont un tantinet gris, et je marche un peu courbé aussi; il est vrai que mes garnements, suivant mes pas, me disent parfois : « Dépêche-toi, grand-papa ! »

Malgré tout, je suis aussi jeune maintenant, qu'aux jours où je croyais les gens vieux à dix ans. Un peu assagi, peut-être par les années, et peut-être quelques illusions envolées, malgré le poids des ans, dis-moi,
ô mon Dieu, quand est-ce qu'on devient vraiment vieux ?…

 
 
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16 mars 2011 3 16 /03 /mars /2011 18:03

 
 
 
 
 
 
 

Un matin, frère Valentin qui n'avait pas bien dormi, vint trouver l'abbé Guillaume, vieil homme empli de sagesse :

— Père, dites-moi une parole, comment trouver la tranquillité ? Partout le monde est agité par la haine et quand ce ne sont pas les guerres que les hommes fomentent, ils se vautrent dans les vices les plus noirs. Dites-moi, père, comment devenir meilleur et ne pas suivre ce mauvais exemple ?

Le vieillard lui dit: — Va au cimetière et injurie les morts.  

Le frère Valentin, quelque peu étonné, se mit pourtant en marche vers le cimetière. Il fit grincer le petit portail et se posta au beau milieu des tombes. D'abord timidement puis plus franchement, il injuria les morts et finit même par leur jeter des pierres…

Il revint informer l'abbé Guillaume de son étrange exploit. Celui-ci lui demanda:
— Et alors ils ne t'ont rien dit ?
— Non.

Le vieillard lui dit: — Retourne les voir demain et adresse-leur des louanges.

Le frère, toujours aussi incrédule, se mit en route le lendemain dès matines, cueillit quelques fleurs sur le bord du chemin et entra dans le cimetière silencieux.

Il défila entre les tombes, déposant ça et là une fleur, louant les morts par ces mots: « Apôtres, saints, justes, vous êtes bénis de Dieu, illustres ancêtres, exemples parmi les exemples ! » 

Puis il revint au monastère, devant la cellule de l'abbé, frappa timidement à la porte et entra :
— Ci-fait mon Père, je les ai loués.

Le vieillard lui demanda :
— Ils ne t'ont rien répondu ?
— Non.

L'abbé Guillaume sourit et lui dit alors :

— Cher Valentin, tu sais toutes les injures que tu leur a dites et ils ne t'ont rien répondu, toutes les louanges que tu leur a adressées et ils ne t'ont rien dit; de même, toi aussi, si tu veux être tranquille, tenir le péché éloigné et la colère enfouie, sois sur cette terre à l'image d'un cimetière silencieux aux tombes apaisées, ne tenant compte ni de l'injustice des hommes, ni de leurs louanges.


Source : Christian Godefroy, Club-positif.com, France 

 
 
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16 mars 2011 3 16 /03 /mars /2011 18:02

 
 
 
 
 
 
 

La vie de l'Humain ressemble plus à un camp de survie qu'à un village de vacances.

 

Pourquoi en est-on encore là aujourd'hui, alors que nous possédons une fabuleuse technologie et un immense savoir. Nous manquerait-il quelque chose d'essentiel ? Ou peut être passons-nous à côté de l'essentiel, trop occupés à nous débattre et à gesticuler dans tous les sens. Certains désireux d'accumuler encore et encore de la richesse, des biens matériels ou du pouvoir et d'autres luttant simplement pour un bout de pain.

L'Humain n'est pas notre ennemi.

Cessons de toujours mettre sur le dos des autres la source de nos maux, cessons de mettre la faute sur le voisin, sur le pauvre type qui fait la gueule dans le bus, sur le patron ou le collègue, sur le grand chef américain qui veut partir en guerre sur les enfants ou la belle-mère.

Que pouvons-nous faire pour rendre le monde meilleur ? Que pouvons-nous faire afin que notre vie s'améliore ? Commençons par regarder en nous-même, soyons attentifs à ce qui est présent ici et maintenant. Est-ce que ce sont les événements ou les autres qui nous stressent et nous font réagir, ou est-ce que c'est le rapport que nous entretenons avec le monde extérieur ?

Autorisons-nous à écouter, à sentir, à être en silence, au lieu de toujours réagir, juger et condamner les autres. Être en paix, c'est aller en paix vers les autres en les accueillant tels qu'ils sont, sans vouloir les changer. Votre paix intérieure entrera en résonance avec la leur et le monde sera déjà meilleur. Ceci n'empêche évidemment pas d'entreprendre des actions concrètes comme d'aider ceux qui souffrent, de créer une association d'aide ou tout simplement de donner un morceau de pain.

Quelques-uns, de plus en plus nombreux, ressentent comme un appel silencieux qui vient de l'intérieur. Ceux-là sont comme des étoiles qui veillent patiemment sur l'Humanité.

Il n'y a pas de chemin, pas de technique, pas de méthode, pas de livre, pas de guide ni thérapeute qui pourra vous libérer. La seule personne qui détient la clef, c'est vous et vous seul. Tout le reste, ne sont que des indicateurs.

C'est à vous seul qu'il appartient de trouver ce qui est bon pour vous. Au travers de vos expériences de vie, vous allez réaliser ce qu'est le lâcher prise et c'est au cœur de ce lâcher-prise que la lumière se révèle. Personne d'autre que vous ne peut lâcher prise. Sachez que vous ne faites aucune erreur, tout a une raison d'être. La vie trouve son chemin en vous pour vous ramener à la maison.

Ne craignez rien. Soyez doux et compatissant envers vous même. Rien ne presse. Laissez le silence et le vide vous envahir, de ce vide silencieux émane la paix, la lumière et l'amour.


Source : Totem - Site Éternel présent

 
 
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16 mars 2011 3 16 /03 /mars /2011 18:01

 
 
 
 
 
 
                

Bafouée , piétinée , martyrisée...
.... je survis au cœur des humains en dépit de tout.

Ami, si chaque jour tu as une pensée pour ceux qui me cherchent, qui se battent ou qui meurent pour moi... JE VIVRAI... plus forte que jamais.

Ami, je suis aussi TA Liberté !

Malgré les difficultés et les injustices de ta vie quotidienne, l'âge, la pauvreté, la maladie, la solitude :

TU ES LIBRE d'accueillir chaque jour comme l'une des merveilles de l'Univers... et de le trouver beau.

TU ES LIBRE de trouver en chaque être et en chaque chose la petite parcelle de beau ou de bien qui y est forcément (il y en a bien une en toi, pourquoi pas dans les autres?)

TU ES LIBRE de te respecter toi-même, dans ton corps, dans ton cœur, dans ta tête, de faire la paix avec toi-même comme avec les autres... plutôt que de t'épuiser en batailles stériles.

TU ES LIBRE de rechercher, de revivre et de ne garder que les souvenirs heureux de ta vie... plutôt que les autres (ça ne renie rien du passé... et ça allège considérablement le présent !)

TU ES LIBRE, si tu as fait du tort, de t'excuser et de réparer : il n'est JAMAIS trop tard... et après, on se sent mieux !

TU ES LIBRE de sourire !

TU ES LIBRE d'aimer !

TU ES LIBRE de VIVRE !

Texte trouvé sur le beau site : Un moment de calme

 
 
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19 janvier 2011 3 19 /01 /janvier /2011 18:03




Le musicien de rue

 

Le musicien de rue était debout dans l'entrée de la station « Enfant Plazza » du métro de Washington DC. Il a commencé à jouer du violon. C’était un matin froid, en janvier dernier. Il a joué durant quarante-cinq minutes. Pour commencer, la chaconne de la 2e partita de Bach, puis l’Ave Maria de Schubert, du Manuel Ponce, du Massenet, et à nouveau du Bach. 

À cette heure de pointe, vers 8 h du matin, quelque mille personnes ont traversé ce couloir, pour la plupart en route vers leur travail. Après trois minutes, un homme d’âge mûr a remarqué qu’un musicien jouait. Il a ralenti son pas, s’est arrêté quelques secondes puis a démarré en accélérant. Une minute plus tard, le violoniste a reçu son premier dollar : en continuant droit devant, une femme lui a jeté l’argent dans son petit pot. Peu après, un quidam s’est appuyé sur le mur d’en face pour l’écouter mais il a regardé sa montre et a recommencé à marcher. Il était clairement en retard. Celui qui a marqué le plus d’attention fut un petit garçon qui devait avoir trois ans. Sa mère l’a tiré, pressé mais l’enfant s’est arrêté pour regarder le violoniste. Finalement sa mère l’a secoué et agrippé brutalement afin que l’enfant reprenne le pas. Toutefois, en marchant, il a gardé sa tête tournée vers le musicien.

Cette scène s’est répétée plusieurs fois avec d’autres enfants. Et les parents, sans exception, les ont forcés à bouger. Durant les trois quarts d’heure de jeu du musicien, seules sept personnes se sont vraiment arrêtées pour l’écouter un temps. Une vingtaine environ lui a donné de l’argent tout en continuant leur marche. Il a récolté 32 dollars.

Personne ne l’a remarqué quand il a eu fini de jouer. Personne n’a applaudi. Sur plus de mille passants, seule une personne l’a reconnu. Ce violoniste était JOSHUA BELL, actuellement un des meilleurs musiciens de la planète. Il a joué dans ce hall les partitions les plus difficiles jamais écrites, avec un Stradivarius valant 3,5 millions de dollars. Deux jours avant de jouer dans le métro, sa prestation future au théâtre de Boston était « sold out » avec des prix avoisinant les 100 $ la place.


C’est une histoire vraie. L’expérience a été organisée par le « Washington Post » dans le cadre d’une enquête sur la perception, les goûts et les priorités d’action des gens. Les questions étaient : dans un environnement commun, à une heure inappropriée, pouvons-nous percevoir la beauté ? Nous arrêtons-nous pour l’apprécier ? Reconnaissons-nous le talent dans un contexte inattendu ? 

Une des possibles conclusions de cette expérience pourrait être : si nous n’avons pas le temps pour nous arrêter 5 minutes afin d’écouter un des meilleurs musiciens au monde, jouant pour nous gratuitement quelques-unes des plus belles partitions jamais composées, avec un violon Stradivarius valant 3,5 millions de dollars, à côté de combien d’autres choses magnifiques, voire sublimes, passons-nous ? 

Il est clair que le jeu de plus en plus trépident de notre condition sociale tend à nous robotiser, réduisant notre champ de conscience et notre sensibilité à des domaines préprogrammés et médiatisés. Attention de ne pas nous laisser déshumaniser par l’obsession de nécessités domestiques, voire virtuelles, oubliant l’essentiel de ce qui est censé nourrir notre indispensable ascension intérieure et les véritables buts de la vie universelle.


– Source :
Trouvé sur le blog Regards de femmes

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19 janvier 2011 3 19 /01 /janvier /2011 18:02


 

fleur.gif« La vie n’est qu’un banc d’essai, une expérience. Sinon on aurait tous un manuel d’instructions qui nous dirait où aller et comment faire. »

Chaque fois que je pense à cette phrase, elle me rappelle de ne pas prendre la vie trop au sérieux.

Quand on imagine la vie et ses défis comme un banc d’essai, ou une série d’expériences, on s’aperçoit que chaque obstacle constitue une occasion d’avancer et de mieux se connaître.

Que l’on croule sous les problèmes ou les responsabilités, que l’on se trouve devant un obstacle qui paraît insurmontable, quand on voit la vie comme un test, on a forcément toujours une chance de gagner.

Si, au contraire, on perçoit chaque nouveau défi comme une lutte à finir, on s’expose à bien des stress inutiles. On ne doit pas attendre pour être heureux que tout aille pour le mieux dans le meilleur des mondes. Les conditions idéales au bonheur n’arrivent que trop rarement.

Faites-en l’expérience en appliquant le principe du banc d’essai à un problème que vous devez surmonter, un patron difficile ou une relation compliquée, par exemple. Et voyez comment vous pouvez revoir la situation, non sous l’angle d’un problème, mais d’un essai. Qu’avez-vous à perdre ? Ainsi, au lieu de vous battre contre ce problème, essayez de voir s’il peut vous enseigner quelque chose.

Demandez-vous : « Pourquoi ce défi dans ma vie ? Que signifie-t-il et que m’en coûtera-t-il de l’affronter ? Est-ce que je pourrais envisager ce problème d’une autre façon ? Est-ce que je peux le voir comme une sorte d’essai ou d’expérience ? »

En optant pour l’essai, vous serez étonné de constater que les solutions ont changé. Si par exemple, vous êtes frustré parce que vous manquez de temps dans une journée et que vous courez pour arriver à tout faire, vous en rejetez le blâme sur votre horaire, vos responsabilités, les circonstances, ou toute autre raison.

En choisissant de voir ce problème comme un bout d’essai, vous pourriez réaliser que pour vous sentir mieux, il n’est pas nécessaire d’organiser votre vie afin d'avoir plus de temps mais plutôt pour arriver à être satisfait de vous, même si vous n’avez pas tout accompli. En d'autres termes, le vrai défi est de voir votre problème comme un bout d’essai.

Au fil des essais et des expériences, vous apprendrez à affronter vos plus grandes frustrations. Et surtout, vous arriverez plus facilement à accepter les choses comme elles sont au lieu de toujours les combattre.


– Dr Richard Carlson

 

 

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19 janvier 2011 3 19 /01 /janvier /2011 18:01

 

Le saut de la foi      Extrait du film « Indiana Jones et la dernière croisade »

 Il arrive qu'on soit
devant
une situation
où on doive
faire
un grand saut.

Saut de l'ange,
Saut dans le vide,
Saut vers un avenir meilleur,
Saut vers Soi,
Saut pour lequel nous devons n'avoir qu'une chose : la Foi,
car seule la Foi nous permet de faire ce saut vers le meilleur...
Sans tomber...

C'est le saut de la Foi.

Réussir sa vie

      

 

 

 


 

 

 

 

 

        

Pour réussir le saut de la foi – Conrado

Qu’est ce qu’il vous manque pour être heureux? Avez-vous déjà imaginé ce que vous deviez accomplir pour le devenir? Les jours sont tous les mêmes, pour sortir du labyrinthe du quotidien et surmonter nos peurs les plus profondes, il faut prendre son souffle et effectuer le saut de la foi. Le cinéma nous donne sa solution en mettant en image le saut de la foi de ses héros. J’ajoute ici quelques commentaires personnels.

Pour réussir le saut de la foi dans votre vie, il faut :


- Ne pas regarder en arrière. Si vous avez vécu des choses difficiles dans votre passé, il ne faut pas y penser. Votre passé est une lourde pierre dont le poids vous empêche de voler, il faut la lâcher.

- Pour ne pas surmonter nos peurs les plus profondes, notre inconscient élabore des mécanismes de défense pour ne pas que nous regardions les vrais problèmes en face. Tout le monde n’est pas prêt, chacun doit marcher à son rythme.

- N‘obligez personne à effectuer le saut de la foi. Respectez ceux qui trouvent des arguments pour ne pas avoir à le faire. Il faut un temps pour tout. En revanche, vous pouvez les mettre sur le chemin en leur parlant du saut de la foi.

- Ne parlez pas de votre plus grande peur à la légère. Si vous la surmontez, vous libérerez votre tête, mais si quelqu’un venait à la connaître, il tiendrait entre ses mains de quoi vous faire souffrir.

- J‘effectue le saut de la foi maintenant, pas demain ni la semaine prochaine. Ni quand les choses iront mieux. Je ne cherche pas une raison pour le remettre à plus tard. Aujourd’hui je suis en mesure de faire quelque chose pour vivre pleinement le saut de la foi. Alors je ne dis qu’une chose : j’y vais !

Vous pouvez vous aider de la religion pour effectuer le saut de la foi. Si vous êtes bouddhiste, vous pouvez vous dire que Bouddha est en vous. Si vous êtes catholique, que le Christ est en vous. Ne doutez pas de leur amour pour effectuer le saut de la foi car c’est pour surmonter vos peurs les plus intimes que vous êtes sur terre. Soyez simple. Soyez vous-même. Ne vous compliquez pas inutilement avec des pensées diverses. Agissez. Ne réfléchissez pas. À la limite, agissez comme un enfant, comme si c’était la première fois, sans élaborer des choses compliquées, comme si c’était le premier jour de votre vie, sans préjugés dans votre tête, sans pensées toutes faites.

Vous devez agir pour donner l’occasion à la vie de vous donner ce qu’il vous manque. Si vous ne montez pas assez haut pour le chercher, ça ne viendra pas. Si vous ne descendez pas assez profondément en vous-même pour rectifier ce qui coince, ça ne marchera pas non plus. Agissez complètement. Sans le moindre doute. De manière entière.

Le saut de la foi sert à surmonter ce qui bloque la tête afin de vous rendre libre. Si vous ne réussissez pas du premier coup, recommencez. N’oubliez pas! Vous allez quitter ce site et reprendre vos occupations et peut-être oublier ce que vous venez de lire. Il va falloir vous souvenir de ce que vous avez lu pour vous rappeler que vous devez surmonter votre peur la plus profonde. Notre humanité est bloquée à cause de son inconscient et des peurs qui s’y trouvent cachées. Surmonter nos peurs fait parti de notre évolution. C’est une étape difficile mais qui n’a aucune raison de ne pas réussir.



Source : L'espace Arc-en-ciel

 

 

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28 avril 2010 3 28 /04 /avril /2010 17:04



Il y a très longtemps, un roi fit placer un gros rocher sur une route. Puis, il se cacha et attendit pour voir si quelqu'un enlèverait l'énorme rocher. 

Quelque uns des marchants et courtisans les plus riches du royaume passèrent pas là et firent tout simplement le tour du rocher. Plusieurs d'entre eux en profitèrent pour accuser le roi de négliger les routes, mais aucun ne fit quoi que ce soit pour enlever le rocher du chemin.

Puis, un paysan passa par là avec une grosse caisse de légumes. En approchant du rocher, le paysan déposa son fardeau et essaya de pousser le rocher vers le fossé. Après beaucoup d'efforts, il finit pas réussir. 

Lorsqu'il se pencha pour reprendre sa caisse de légumes, il aperçut une bourse pas terre, à l'endroit même où était le rocher. La bourse contenait plusieurs pièces d'or et une note écrite par le roi, dans laquelle il disait que l'or appartenait à la personne qui avait enlevé le rocher. 

Le paysan venait d'apprendre ce que beaucoup de gens ne comprennent jamais : chaque obstacle nous donne l'occasion d'améliorer notre sort.


Auteur : Brian CAVANAUGH



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28 avril 2010 3 28 /04 /avril /2010 17:03





Un disciple soufi demanda à son maître : Quelle est donc la différence entre toi et moi ?

Le maître répondit : « Chaque matin je m’éveille en sachant que je peux mourir aujourd’hui. »

Le disciple s’écria : Mais tout le monde le sait !

Et le maître de conclure : « Tout le monde le sait mais personne ne le réalise. »






La mort est la grande enseignante mais il est extrêmement difficile de la regarder face à face à cause de notre peur de disparaître, de notre peur de souffrir, à cause aussi de notre attachement au corps et au monde des sens.

Toute la nature meurt et renaît sans cesse. Notre quotidien est fait de pertes et de passages, de séparations suivies de nouvelles rencontres. Se cramponner génère de la souffrance, faire confiance et lâcher prise génèrent un sens nouveau de légèreté et de spontanéité.


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28 avril 2010 3 28 /04 /avril /2010 17:02



Les douze passages
de la croissance spirituelle

 

1) Découvrez votre valeur propre. Vous vous ouvrez à l'abondance dans la mesure où vous pensez en être digne. Jusqu'à quel point vous sentez vous prêt à assumer cela aujourd’hui ?

2) Retrouvez votre volonté. Faire ce qui doit être fait, qu'on en ait envie ou pas, c'est ce qui procure l'estime de soi. Savez-vous passer des paroles aux actes ?

3) Tonifiez votre corps. La seule chose que vous pouvez être certain de garder toute la vie est votre corps. Comment pourriez-vous prendre davantage soin de celui-ci ?

4) Sachez gérer votre argent. L'argent n'est ni bon ni mauvais en soi : il n'est qu'une forme d'énergie, une nécessité pratique. Êtes-vous parvenu à la stabilité financière ?

5) Domptez votre mental. Votre perception du monde passe par vos croyances, vos opinions, vos interprétations. Dans quelle mesure vos croyances façonnent-elles votre expérience de vie ?

6) Faites confiance à votre intuition. Votre connaissance va bien au-delà de ce que vous avez lu, entendu ou appris. Êtes-vous déjà en communication avec votre guide intérieur ?

7) Acceptez vos émotions. Les sentiments sont naturels. Vous n'avez pas à chercher à les rectifier pour vivre pleinement votre vie. Avez-vous fait la paix avec vos émotions ?

8) Faites face à vos peurs. La pratique quotidienne du courage ne relève pas du sentiment mais de l'action. Êtes-vous le serviteur ou le maître de votre peur ?

9) Faites la lumière sur vos zones d'ombre. La connaissance de soi conduit à l'authenticité, l'énergie et la compassion. Vous connaissez-vous réellement, ou seulement une image de vous-même ?

10) Intégrez votre sexualité. « Faire l'amour » est une approche fondamentale de la vie. Quelle est votre attitude concernant les plaisirs de la vie : l'ivresse, le rejet ou une célébration consciente ?

11) Éveillez votre cœur. L'amour est une action qui ouvre les portes pour atteindre, chaque jour, l'illumination. Pouvez-vous être compatissant et bienveillant sans raison ?

12) Servez l'humanité. Le dernier passage donne un nouveau sens à la vie. De quelle façon pourriez-vous contribuer au bien-être de quelqu'un aujourd’hui ?


Millman, Dan. Chaque jour l’illumination.


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28 avril 2010 3 28 /04 /avril /2010 17:01



La vieillesse offre autant de possibilités que la jeunesse mais elles prennent d'autres visages.
À mesure que le soir tombe, apparaissent dans le firmament,
des étoiles qu'on ne pouvait voir le jour. 
H.W. Longfellow




Observez bien cette image...
 




Être vieux, c'est sérieux !

 

Dans notre monde, je parle de l'Occident, tout est nouveau, tout change ; ce qui est jeune est bon, le changement est nouveau, la nouveauté est changeante et qu'on soit humain ou grille-pain, il n'est pas recommandé de vieillir. 

Le monde est né d'hier, il commence aujourd'hui et renaîtra demain. Nous parlons naturellement de prévenir les marques du temps : anti-tache, anti-rouille, anti-ride, anti-vieillesse. Sans anti, pas d'espoir. Vieux schnouk, vieux de la vieille, vieux machin, vieille chouette, la mode est à tout, sauf à l'ancien. 

Si la vieillesse est un naufrage, alors je donne ma langue au chat. La vie ne serait finalement que ce grand voyage de l'absurde où nous traversons périls et océans, déserts et continents pour mieux glisser, ridicules et impotents sur la pente irréversible de la fatalité. 

Il est vrai que l'on meurt. Il est encore plus vrai que nous nous amenuisons avec le temps rapport au fonctionnement et aux apparences de notre corps. Mais ce serait bien un comble de laisser aux émotions faciles le soin de traiter de la chose. Et pourtant, la vieillesse en a frappé plus d'un depuis la jeunesse de l'espèce. Des études récentes révèlent que lorsque nous ne mourrons pas, nous vieillissons. J'en connais, décédés un peu tôt, qui aurait tout donné pour vieillir en paix.

Toutefois sur le sujet du vieux, je ne sais pas de société plus mal barrée que la nôtre. Si nous ne sommes pas incompétents, alors nous sommes de mauvaise foi. Nous faisons tout pour dramatiser la vieillesse, tout pour la rapetisser, la rendre déplorable et la disqualifier. Oui, il se cache du « petit » dans notre regard moderne sur le vieux. 
« Petits vieux, petites vieilles qui font des petits dodos, des petits pipis, ils prennent des petites marches, des petites pilules, ils reçoivent de la petite visite, un petit-fils, une petite-fille, ils mangent comme des petits oiseaux et puis meurent comme des petits poulets. »

La sensibilité de la durée n'existe tout simplement pas. La valeur du temps s'annule depuis que, dans notre esprit, tout ce qui dure perd des plumes. Il pleurera à chaque ride, il maudira ses cheveux gris, il paniquera au premier mal de dos, au premier signe d'arthrite, celui pour qui la beauté se résume toute entière au look de la jeunesse. 

Nul ne sait plus assumer ses pertes de mémoire et plus personne ne sait boiter. Personne ne se vante de son grand âge, la durée n'en impose plus. Nous ne préparons pas notre vieillissement. Nous préparons notre retraite comme on prépare ses vacances mais nul n'envisage réellement sa vieillesse. Nous la nions plutôt, nous la craignons et nous renouvelons les mots pour cacher nos frayeurs : âge d'or, troisième âge et autres inepties. Comme si le mot vieillard était déjà trop vieux. 

Je ne dis pas que vieillir est agréable. Mais on meurt à tous les âges, on est malade en été comme en hiver, on déprime à n'importe quel moment de sa vie, les crétins se retrouvent fréquemment et partout dans la colonne de la vie et j'ai connu trop de vieux et de vieilles qui rebondissaient mieux que certains jeunes prématurément épuisés pour m'inquiéter sérieusement du temps qui passe. 

Je crains la maladie, je crains le gagaïsme, je crains le scandale de la souffrance et de la perte. Mais je ne crains pas mon âge et tous les âges que j'atteindrai. Je me propose d'embrasser chacune des années qui me seront données. Avec une canne en merisier que je lèverai au ciel, je clamerai mon grand âge sur tous les toits de la ville et je serai le premier responsable de ma fierté, si Dieu me prête l'amour et la santé. 

Nous devrions respecter nos vieux parce qu'ils sont vieux, un point c'est tout. Les vieux sont des pierres et des monuments, des arbres tutélaires, des âmes sculptées par le temps. Les vieux sont des témoins principaux. Ils représentent le temps passé et ce sont eux, l'histoire. À quatre-vingts ans, ma mère est si belle qu'elle donne à tous les jours un nouveau sens à la notion de dignité. 

J'espère ma vieillesse comme j'ai espéré toute ma vie. J'aurai la peau comme une écorce très ancienne, profondément ridée. Je serai honorable mais je serai armé. À la pointe du fusil, je forcerai les jeunes à écouter mes platitudes et jongleries. Et je tirerai un coup de semonce au premier qui me proposera une petite collation, un petit voyage en autobus, voire un petit n'importe quoi. Tous les vieux devraient être armés... 


Serge Bouchard, anthropologue — Texte trouvé sur 
le site Fun fou

 

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5 février 2010 5 05 /02 /février /2010 07:59





Tout engagement lucide et honnête suppose d'accepter le fait que tout engagement est un engagement à trois : toi, moi et une part d'inconnu et de mystère liée à l'évolution possible de chacun de nous.
 

 

JE M'ENGAGE...

 

Je m'engage, aujourd'hui, avec ce que je suis, envers toi, avec ce que tu es. Et j'engage aussi dans cette aventure relationnelle une partie de moi en devenir, et que j'ignore encore, envers une partie de toi en devenir et que tu ignores toi aussi. Je m'engage dans la durée avec une part d'inconnu de moi et une part d'inconnu de toi, c'est-à-dire sans connaître encore l'homme ou la femme que je serai, ni celui ou celle que tu deviendras toi-même.

Dans cet engagement, nous n'embarquons pas seuls, nous ne sommes pas seuls à bord, nous embarquons avec cette part d'imprévisible incontrôlable qui peut nous lier plus fortement ou nous détacher et nous séparer.

Dans mon engagement vis-à-vis de toi, j'engage une partie de moi que je connais bien mais qui est construite sur des images, celles que je donne à voir, celles que tu veux bien voir...

Mais aussi une partie de moi, que je connais moins bien, qui appartient à mes zones d'ombre. Et à l'intérieur de ce territoire, il y a une partie de moi qui est susceptible de changer dans des directions et sous des formes que j'ignore moi-même.

Dans cet engagement, je m'engage vis-à-vis de ce que je connais de toi, vis-à-vis de ce que je sais de toi, de ce que je veux bien voir de toi. Je m'engage aussi vis-à-vis de cette part de mystère en toi, mystère pour toi, mystère pour moi, potentialité de changement que nous ne pouvons ni toi ni moi ignorer ou occulter trop longtemps.

Salomé, Jacques. Le courage d’être soi.



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5 février 2010 5 05 /02 /février /2010 07:58



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  • Passionnée par tout ce qui touche la psychologie, la spiritualité, la communication et l'écriture, je viens partager avec vous une panoplie de textes de ressourcement, d'outils de développement personnel et de diaporamas inspirants.
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